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Gramophone

Rezension Gramophone 26.12.2013 | Rob Cowan | 2. Dezember -1 Holliger launches Schumann symphonic cycle in Cologne

Right from the off, things augur well. The Spring Symphony’s opening Andante un poco maestoso is also, usefully, con moto, which means a refreshing lack of portentousness. A marked relaxation of tempo before the excited acceleration into the fast main body of the movement accentuates the dramatic effect of Schumann’s writing. Holliger is one of those musicians who hears what he conducts from the inside, a crucial virtue in Schumann and a neat way to disqualify curmudgeonly commentators who wrongly accuse Schumann of ineptitude in orchestration. Nonsense, I say – as this disc proves. The Larghetto expresses itself fluently and without unwarranted indulgence, the Scherzo wears its accents lightly and the finale takes the dance as its starting point.

Aside from its Faustian opening, the wonderful symphony in three movements that goes by the name of Overture, Scherzo and Finale breathes Mendelssohnian fresh air, even though the Scherzo seems to suggest infant Valkyries. The Finale’s coda blazes triumphantly, which leaves what’s called in this context the Symphony in D minor, in reality the Fourth in its original 1841 incarnation, leaner, lighter and more abrupt than the familiar revision and with some different thematic material. It’s useful to have, though there can be little doubt that Schumann’s later thoughts were his best, and by some considerable distance. Precise playing and fine, detailed sound guarantee a generous pleasure quota. Other excellent Schumann conductors on disc such as Rafael Kubelik (DG), Fabio Luisi (Orfeo), Paavo Järvi (RCA or C Major on DVD), David Zinman (Arte Nova) and Thomas Dausgaard (BIS) remain on hand as viable alternatives; but, as Holliger is en route to a complete cycle, I’d hold on to your shekels, at least for the moment. His may well be the one to go for.
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Rezension Gramophone 26.12.2013 | Rob Cowan | 2. Dezember -1 Holliger launches Schumann symphonic cycle in Cologne

Right from the off, things augur well. The Spring Symphony’s opening Andante un poco maestoso is also, usefully, con moto, which means a refreshing lack of portentousness. A marked relaxation of tempo before the excited acceleration into the fast main body of the movement accentuates the dramatic effect of Schumann’s writing. Holliger is one of those musicians who hears what he conducts from the inside, a crucial virtue in Schumann and a neat way to disqualify curmudgeonly commentators who wrongly accuse Schumann of ineptitude in orchestration. Nonsense, I say – as this disc proves. The Larghetto expresses itself fluently and without unwarranted indulgence, the Scherzo wears its accents lightly and the finale takes the dance as its starting point.

Aside from its Faustian opening, the wonderful symphony in three movements that goes by the name of Overture, Scherzo and Finale breathes Mendelssohnian fresh air, even though the Scherzo seems to suggest infant Valkyries. The Finale’s coda blazes triumphantly, which leaves what’s called in this context the Symphony in D minor, in reality the Fourth in its original 1841 incarnation, leaner, lighter and more abrupt than the familiar revision and with some different thematic material. It’s useful to have, though there can be little doubt that Schumann’s later thoughts were his best, and by some considerable distance. Precise playing and fine, detailed sound guarantee a generous pleasure quota. Other excellent Schumann conductors on disc such as Rafael Kubelik (DG), Fabio Luisi (Orfeo), Paavo Järvi (RCA or C Major on DVD), David Zinman (Arte Nova) and Thomas Dausgaard (BIS) remain on hand as viable alternatives; but, as Holliger is en route to a complete cycle, I’d hold on to your shekels, at least for the moment. His may well be the one to go for.
Monde de la Musique

Rezension Monde de la Musique Septembre 2000 | Patrick Szersnovicz | 1. September 2000 Dans sa Première Symponie (1884-1888), Mahler ne s'oppose pas encore au poids...

Dans sa Première Symponie (1884-1888), Mahler ne s'oppose pas encore au poids formel de la tradition. Extérieurement, c'est, avec la Sixième Symphonie, la plus « traditionnelle » de Mahler, la seule à s'en tenir, dans sa version définitive, aux quatre types de mouvements fixés par Haydn, et l'une des rares à finir dans sa tonalité de départ. Pourtant les contrastes y jaillissent avec une grande violence, les maladresses y sont non déguisées, provocantes même jusqu'à un point où tristesse, dérision et impulsion vers l'idéal ne se distinguent plus vraiment.

Sans doute la plus grande « première symphonie » jamais écrite de l'Histoire, la Première est devenue la plus populaire - mais pas la plus facile d'accès - des symphonies de Mahler. Elle est plus que tout au????butaire d'une clarté très « antiformaIiste », malgré la nécessité sans doute plus architecturale que psychologique d'un finale s'opposant à lui seul au reste de l'oeuvre et imposant, sinon un réel déséquilibre, du moins une certaine rupture e ton. Evité pendant trois mouvements, le schéma romantique du « triomphe après la lutte » intervient au début de ce très long finale, nettement plus dramatique que le reste de l'oeuvre. La Première Symphonie expose sans les résoudre à peu près toutes les tensions de la musique mahlérienne à venir. Les contrastes appartiennent à un univers neuf, où la différence peut fonder l'identité.

Comme dans ses deux versions « officielles », avec la Philharmonie de Vienne (Decca, admirable, à rééditer) puis avec l'Orchestre symphonique de la Radio bavaroise (DG, octobre 1967), Rafael Kubelik, enregistré ici lors d'un concert donné le 2 novembre 1979 à la Herkulessaal de Munich avec l'Orchestre de la Radio bavaroise, conçoit la Première Symphonie « Titan » de façon plus « naturaliste » qu'intellectuelle. Il privilégie, avec un subtil rubato et des tempos plutôt vifs quoique lé????ent plus amples que ceux de l'enregistrement DG -, l'idée de percée, voire de déchirure, qui impose sa structure à l'oeuvre tout entière. Dans le développement du premier mouvement, à la fois puis sant et lumineux, la distanciation douloureuse devant J'éveil de la nature est aussi poétiquement traduite que chez Walter/Columbia (Sony), Ancerl (Supraphon), Horenstein (EMI), Giulini/Chicago (idem) ou Haitink/Berlin (Philips). Kubelik architecture les deux mouvements médians avec un tranchant des ligues, une saveur des timbres qui, pour être moins «cruels » que ceux d'Ancerl, de Bernstein/New York (Sony), de Kegel (Berlin Classics) ou de Haitink/Berlin, n'éludent aucun des aspects allusifs ou acerbes. Dans le finale, magnifique de cohérence, l'interprétation, souple et spontanée, devient plus extérieurement dramatique -c'est l'écriture elle-même qui le veut -, mais le chef parvient à l'unité tout en diversifiant à l'extrême les divers épisodes. Par son absence de grandiloquence, de pathos bon marché et sa, haute tenue stylistique, cette interprétation enregistrée « live » fait mentir la légende de lourdeur et de sentimentalité qui colle à l'oeuvre.
Monde de la Musique

Rezension Monde de la Musique Septembre | Patrick Szersnovicz | 1. September 2000 Dans sa Première Symponie (1884-1888), Mahler ne s'oppose pas encore au poids...

Dans sa Première Symponie (1884-1888), Mahler ne s'oppose pas encore au poids formel de la tradition. Extérieurement, c'est, avec la Sixième Symphonie, la plus « traditionnelle » de Mahler, la seule à s'en tenir, dans sa version définitive, aux quatre types de mouvements fixés par Haydn, et l'une des rares à finir dans sa tonalité de départ. Pourtant les contrastes y jaillissent avec une grande violence, les maladresses y sont non déguisées, provocantes même jusqu'à un point où tristesse, dérision et impulsion vers l'idéal ne se distinguent plus vraiment.

Sans doute la plus grande « première symphonie » jamais écrite de l'Histoire, la Première est devenue la plus populaire - mais pas la plus facile d'accès - des symphonies de Mahler. Elle est plus que tout au????butaire d'une clarté très « antiformaIiste », malgré la nécessité sans doute plus architecturale que psychologique d'un finale s'opposant à lui seul au reste de l'oeuvre et imposant, sinon un réel déséquilibre, du moins une certaine rupture e ton. Evité pendant trois mouvements, le schéma romantique du « triomphe après la lutte » intervient au début de ce très long finale, nettement plus dramatique que le reste de l'oeuvre. La Première Symphonie expose sans les résoudre à peu près toutes les tensions de la musique mahlérienne à venir. Les contrastes appartiennent à un univers neuf, où la différence peut fonder l'identité.

Comme dans ses deux versions « officielles », avec la Philharmonie de Vienne (Decca, admirable, à rééditer) puis avec l'Orchestre symphonique de la Radio bavaroise (DG, octobre 1967), Rafael Kubelik, enregistré ici lors d'un concert donné le 2 novembre 1979 à la Herkulessaal de Munich avec l'Orchestre de la Radio bavaroise, conçoit la Première Symphonie « Titan » de façon plus « naturaliste » qu'intellectuelle. Il privilégie, avec un subtil rubato et des tempos plutôt vifs quoique lé????ent plus amples que ceux de l'enregistrement DG -, l'idée de percée, voire de déchirure, qui impose sa structure à l'oeuvre tout entière. Dans le développement du premier mouvement, à la fois puis sant et lumineux, la distanciation douloureuse devant J'éveil de la nature est aussi poétiquement traduite que chez Walter/Columbia (Sony), Ancerl (Supraphon), Horenstein (EMI), Giulini/Chicago (idem) ou Haitink/Berlin (Philips). Kubelik architecture les deux mouvements médians avec un tranchant des ligues, une saveur des timbres qui, pour être moins «cruels » que ceux d'Ancerl, de Bernstein/New York (Sony), de Kegel (Berlin Classics) ou de Haitink/Berlin, n'éludent aucun des aspects allusifs ou acerbes. Dans le finale, magnifique de cohérence, l'interprétation, souple et spontanée, devient plus extérieurement dramatique -c'est l'écriture elle-même qui le veut -, mais le chef parvient à l'unité tout en diversifiant à l'extrême les divers épisodes. Par son absence de grandiloquence, de pathos bon marché et sa, haute tenue stylistique, cette interprétation enregistrée « live » fait mentir la légende de lourdeur et de sentimentalité qui colle à l'oeuvre.
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Rezension Monde de la Musique Septembre 2000 | Patrick Szersnovicz | 1. September 2000 Dans sa Première Symponie (1884-1888), Mahler ne s'oppose pas encore au poids...

Dans sa Première Symponie (1884-1888), Mahler ne s'oppose pas encore au poids formel de la tradition. Extérieurement, c'est, avec la Sixième Symphonie, la plus « traditionnelle » de Mahler, la seule à s'en tenir, dans sa version définitive, aux quatre types de mouvements fixés par Haydn, et l'une des rares à finir dans sa tonalité de départ. Pourtant les contrastes y jaillissent avec une grande violence, les maladresses y sont non déguisées, provocantes même jusqu'à un point où tristesse, dérision et impulsion vers l'idéal ne se distinguent plus vraiment.

Sans doute la plus grande « première symphonie » jamais écrite de l'Histoire, la Première est devenue la plus populaire - mais pas la plus facile d'accès - des symphonies de Mahler. Elle est plus que tout au????butaire d'une clarté très « antiformaIiste », malgré la nécessité sans doute plus architecturale que psychologique d'un finale s'opposant à lui seul au reste de l'oeuvre et imposant, sinon un réel déséquilibre, du moins une certaine rupture e ton. Evité pendant trois mouvements, le schéma romantique du « triomphe après la lutte » intervient au début de ce très long finale, nettement plus dramatique que le reste de l'oeuvre. La Première Symphonie expose sans les résoudre à peu près toutes les tensions de la musique mahlérienne à venir. Les contrastes appartiennent à un univers neuf, où la différence peut fonder l'identité.

Comme dans ses deux versions « officielles », avec la Philharmonie de Vienne (Decca, admirable, à rééditer) puis avec l'Orchestre symphonique de la Radio bavaroise (DG, octobre 1967), Rafael Kubelik, enregistré ici lors d'un concert donné le 2 novembre 1979 à la Herkulessaal de Munich avec l'Orchestre de la Radio bavaroise, conçoit la Première Symphonie « Titan » de façon plus « naturaliste » qu'intellectuelle. Il privilégie, avec un subtil rubato et des tempos plutôt vifs quoique lé????ent plus amples que ceux de l'enregistrement DG -, l'idée de percée, voire de déchirure, qui impose sa structure à l'oeuvre tout entière. Dans le développement du premier mouvement, à la fois puis sant et lumineux, la distanciation douloureuse devant J'éveil de la nature est aussi poétiquement traduite que chez Walter/Columbia (Sony), Ancerl (Supraphon), Horenstein (EMI), Giulini/Chicago (idem) ou Haitink/Berlin (Philips). Kubelik architecture les deux mouvements médians avec un tranchant des ligues, une saveur des timbres qui, pour être moins «cruels » que ceux d'Ancerl, de Bernstein/New York (Sony), de Kegel (Berlin Classics) ou de Haitink/Berlin, n'éludent aucun des aspects allusifs ou acerbes. Dans le finale, magnifique de cohérence, l'interprétation, souple et spontanée, devient plus extérieurement dramatique -c'est l'écriture elle-même qui le veut -, mais le chef parvient à l'unité tout en diversifiant à l'extrême les divers épisodes. Par son absence de grandiloquence, de pathos bon marché et sa, haute tenue stylistique, cette interprétation enregistrée « live » fait mentir la légende de lourdeur et de sentimentalité qui colle à l'oeuvre.
Diapason

Rezension Diapason Mai 2005 | Jean-Charles Hoffele | 1. Mai 2005 Ce n'est pas la relative méforme de Norma Procter qui fragilisera le geste...

Ce n'est pas la relative méforme de Norma Procter qui fragilisera le geste épique de Kubelik dans ce concert inédit, enregistré en même temps que la fameuse gravure de studio pour DG (et avec exactement la même équipe). Les ingénieurs de la Radio bavaroise ont réalisé une prise de son exemplaire de réalisme, supérieure à celle, plus sèche, du disque DG, saisissante dès les premiers accords du Veni creator, emporté d'un seul souffle (vingt et une minutes !). Cette exaltation, seul Bernstein l'a fait entendre. Mais là où il marque les épisodes, Kubelik tient le tempo : l'avancée, inexorable, vers la jubilation de la coda gagne en puissance mesure après mesure, laissant éclater les polyphonies circulaires du chœur – la fameuse rotation des astres que Mahler voulait illustrer.

La Seconde scène de Faust est ici un opéra : les chanteurs incarnent les personnages idéaux voulus par Goethe avec un sens dramatique que certains trouveront trop prononcé. Lorsqu'on entend la coda soulevée par Kubelik, galvanisée, on comprend que la 8e est une symphonie sans ombre, un chant du cosmos radieux avec l'être humain en son centre. Elle célèbre les noces de la vie et de l'univers avant que ne revienne le peuple de fantômes qui n'a presque jamais quitté le compositeur.
Diapason

Rezension Diapason Mai 2005 | Jean-Charles Hoffele | 1. Mai 2005 Ce n'est pas la relative méforme de Norma Procter qui fragilisera le geste...

Ce n'est pas la relative méforme de Norma Procter qui fragilisera le geste épique de Kubelik dans ce concert inédit, enregistré en même temps que la fameuse gravure de studio pour DG (et avec exactement la même équipe). Les ingénieurs de la Radio bavaroise ont réalisé une prise de son exemplaire de réalisme, supérieure à celle, plus sèche, du disque DG, saisissante dès les premiers accords du Veni creator, emporté d'un seul souffle (vingt et une minutes !). Cette exaltation, seul Bernstein l'a fait entendre. Mais là où il marque les épisodes, Kubelik tient le tempo : l'avancée, inexorable, vers la jubilation de la coda gagne en puissance mesure après mesure, laissant éclater les polyphonies circulaires du chœur – la fameuse rotation des astres que Mahler voulait illustrer.

La Seconde scène de Faust est ici un opéra : les chanteurs incarnent les personnages idéaux voulus par Goethe avec un sens dramatique que certains trouveront trop prononcé. Lorsqu'on entend la coda soulevée par Kubelik, galvanisée, on comprend que la 8e est une symphonie sans ombre, un chant du cosmos radieux avec l'être humain en son centre. Elle célèbre les noces de la vie et de l'univers avant que ne revienne le peuple de fantômes qui n'a presque jamais quitté le compositeur.

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