Monde de la Musique | octobre 2001 | Franck Mallet | 1. Oktober 2001
Le Danois Jan Welmers est formé à Groningen par son père, organiste, pianiste, violiniste et chef de choeur, avant d'étudier la composition avecMehr lesen
Le Danois Jan Welmers est formé à Groningen par son père, organiste, pianiste, violiniste et chef de choeur, avant d'étudier la composition avec Kees van Baaren et Ton de Leeuw. Au cours des années soixante, il forme un trio d'improvisation avec deux amis, Wybren Veeman et Chaia Gerstein. Entre 1964 et 1974, il est organiste titulaire de plusieurs églises avant de se concentrer sur la composition. Ce disque est intitulé "Minimal Music for organ", en référence à la génération américaine de La Monte Young, Terry Riley, Philip Glass et Steve Reich. Dans cette série de quatre compositions réalisées entre 1979 et 1989, le terme "minimal" désigne un matériau restreint, l'attention du compositeur se concetrant sur l'effet physique, vibration et résonance, que crée cette musique confiée à un instrument aussi riche que l'orgue d'église. Tout comme La Monte Young et Terry Riley, pères véritables de minimalisme, Jan Welmers remplit l'espace par un ensemble de notes répétées, où la vibration est cultivée dans ses moindres détails. Cette musique parvient à suggérer un phénomène de transe, le compositeur privilégiant avec un certain raffinement les registres bas de l'instrument, sans chercher systématiquement à utiliser toute la masse sonore. Sa Litanie se déploie aves assurance, animée de bout en bout par une petite cellule mélodique qui rebondit avec souplesse. Invocazione, la pièce la moins répétitive de ce disque, crée plutôt des contrastes, dans un dialogue quasi ininterrompu de thèmes brefs. L'interprétation de Markus Goecke épouse les voeux du compositeur, cet enregistrement ayant été réalisé en sa présence.
Le Danois Jan Welmers est formé à Groningen par son père, organiste, pianiste, violiniste et chef de choeur, avant d'étudier la composition avec